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En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole Venez Ă moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cĹ“ur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile Ă porter, et mon fardeau, lĂ©ger. » "Vous qui peinez et qui ĂŞtes surchargĂ©s"...JĂ©sus, en disant cela, s'adressait en premier lieu Ă tous ceux qui Ă©taient Ă©crasĂ©s et blessĂ©s par le fardeau ou le joug de la Loi, mais aussi, plus largement, Ă tous ceux qui pliaient sous le poids des Ă©preuves. Et lĂ , chacun de nous se sent rejoint, compris, et interpellĂ©. Car les Ă©preuves sont notre lot Ă tous, au moins Ă certaines heures ou Ă certains tournants de la vie Epreuves de santĂ©, Ă©preuves de famille, Ă©preuves dans la rĂ©alisation de nous-mĂŞmes et, pour les consacrĂ©s, Ă©preuves de la vie les personnes au caractère le plus heureux ou le mieux trempĂ© peuvent se sentir un moment Ă©crasĂ© par l'Ă©preuve ; et quand les soucis s'accumulent, elles accusent le coup, car le malheur leur semble sans issue."Venez Ă moi, dit JĂ©sus, vous qui pliez sous le poids de la souffrance, vous qui pleurez un ĂŞtre cher, car je viens habiter votre Ă moi, vous qui ĂŞtes las de vous donner et de vous oublier, car avec moi cette mort sera fĂ©con vous qui peinez au dĂ©sert de la foi, car ma parole le fera Ă moi, vous que la haine a chassĂ©s de votre pays, de votre maison ou des horizons de votre enfance, car avec moi vous serez dans le pays de Ă moi, vous qui pleurez de ne pouvoir pardonner, car je suis doux et humble de Ă moi, et moi, je vous ferai reposer."Mais comment JĂ©sus s'y prend-il, et quel ce repos qu'il nous promet ? Est-ce que le Seigneur enlève d'un seul coup de nos Ă©paules toutes les charges et tous les jougs ?Non la plupart du temps nos fardeaux restent en place, mĂŞme si parfois Dieu exauce nos prières de manière inattendue. Le plus souvent les fardeaux ne changent pas c'est nous qui changeons sous le fardeau, Ă partir du moment oĂą nous l'assumons comme le fardeau que JĂ©sus nous demande de porter, et Ă partir du moment oĂą, Ă l'Ă©cole de JĂ©sus, nous reprenons un chemin d'humilitĂ© et de souvent c'est la rĂ©volte et l'agressivitĂ© qui nous Ă´tent toute force intĂ©rieure. Ce qui nous paralyse, c'est de deviner ou d'imaginer, derrière les Ă©preuves, telle ou telle rĂ©action trop humaine, telle ou telle incomprĂ©hension ou animositĂ©, telle ou telle injustice, telle ou telle volontĂ© de nous barrer la qui nous fait chavirer dans notre espĂ©rance, c'est d'interprĂ©ter nos souffrances comme un rejet de Dieu ou comme une absence de son l'Ă©cole de JĂ©sus, on n'Ă©chappe pas forcĂ©ment Ă l'Ă©preuve, mais on apprend Ă lui donner un sens, Ă l'orienter le plus possible vers la vie, Ă l'assumer rĂ©solument dans la rĂ©ponse Ă fardeau demeure, mais il devient lĂ©ger, parce que c'est l'amour qui le porte ce n'est plus le fardeau honni, mais le fardeau de JĂ©sus. Le joug pèse encore sur les Ă©paules, mais il ne fait plus mal, parce que JĂ©sus lui-mĂŞme l'a posĂ© et l'ajuste chaque matin."Je vous ferai reposer", dit JĂ©sus. Or son repos Ă lui fut rejoint Ă travers la Croix ; et c'est dans ce mystère qu'il nous invite Ă entrer c'est par l'humilitĂ© et la douceur qu'il est entrĂ© lui-mĂŞme dans le repos de Dieu. … Vous rappelez-vous le jour oĂą je vous ai dit que l’espĂ©rance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charitĂ©, et qu’elle est le gibet de l’humanitĂ© et le trĂ´ne du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandĂ© l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme Ă rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vĂ©ritĂ©s Ă©ternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nĂ©cessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaĂ®t qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est pousÂsière qui passe alors que Dieu est une Ă©ternitĂ© qui Ă©lève la poussière Ă un degrĂ© supĂ©rieur, en lui donnant une rĂ©compense d’éternitĂ©. L’homme se cloue Ă sa croix sainte pour parvenir Ă la Vie. Et il est crucifiĂ© par les flammes de la foi, de la charitĂ©, mais il est Ă©levĂ© au Ciel par l’espĂ©rance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement si la charitĂ© fait dĂ©faut, le trĂ´ne est sans lumière et le corps, dĂ©clouĂ© d’un cĂ´tĂ©, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espĂ©rance et finit par rendre stĂ©rile la foi elle-mĂŞme en effet, dĂ©tachĂ© de deux des trois vertus thĂ©ologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels. Ne repoussez pas Dieu, mĂŞme dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide Ă son prochain Ă cause d’un orgueil paĂŻen. Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanitĂ© coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libĂ©rer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. NĂ©anmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaĂ®nes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisĂ© dans son moi humain, mais il Ă©prouve un sentiment de libĂ©ration. Pourquoi cherchez-vous Ă en ĂŞtre dĂ©livrĂ©s pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ? Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanitĂ© tout entière a des souffrances et des fatigues supĂ©rieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte dĂ©jĂ sur ses petites Ă©paules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin Ă ses lèvres et l’insouciance Ă son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les dĂ©ceptions, les peines et les blessures de sa longue vie. Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids Ă©crasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obĂ©it sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisĂ© et lumineux, comme s’il avait des sĹ“urs pleines de bontĂ© qui, en le tenant par la main, Ă©clairent sa route et sa vie par des lampes allumĂ©es et lui chantent les Ă©ternelles promesses de Dieu jusqu’au moment oĂą, laissant son corps fatiguĂ© tomber en paix sur la terre, il se rĂ©veille au paradis.
Ence temps-là , Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
[V1] Vous qui ployez sous le fardeau Vous qui cherchez le vrai repos [C] Ne craignez pas pour votre corps Ne craignez pas devant la mort Levez les yeux vers le Seigneur Criez vers lui sans perdre coeur [V2] Vous qui tombez sur le chemin Le coeur blessé par les chagrins [V3] Vous qui pleurez dans vos prisons Vous qui fuyez votre maison Note importante Ces fichiers sont à utiliser uniquement dans le cadre privé. Pour tout usage public église / organisation / événement / groupe, merci de bien vouloir vous rapprocher de la LTC pour le paiement des droits des chants gérés par la LTC inclut l’ensemble des œuvres des recueils connus et bien d’autres, et vous rapprocher des auteurs directement pour les autres. Souscrire à une licence LTC Contacter la LTC sur contact Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !
Ence temps-là , Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Jour liturgique Temps de l'Avent - 2e Semaine Mercredi Texte de l'Évangile Mt 11,28-30 Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger». Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» Aujourd'hui, Jésus nous conduit au repos en Dieu. Dieu est certainement un Père exigeant, parce qu’Il nous aime et nous invite à tout lui donner, mais ce n’est pas un bourreau. Quand Il exige quelque chose de nous, c’est pour nous faire grandir dans son amour. L’unique commandement est d’aimer. On peut souffrir par amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par amour… La docilité à Dieu libère et agrandit le cœur. C’est pourquoi Jésus, qui nous invite à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre croix et le suivre, nous dit Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» Mt 11,30. Même si, parfois, il nous coûte d’obéir à la volonté de Dieu, l’accomplir avec amour finit par nous remplir de joie Fais que je suive la trace de tes commandements, car en eux je me complais» Sal 119,35. J’aimerais raconter quelque chose. Parfois, après une journée plutôt épuisante, quand je vais me coucher, je perçois une légère sensation intérieure qui me dit —Pourquoi n’entres-tu pas un moment dans la chapelle pour me tenir compagnie? Après quelques instants de surprise et de résistance, je finis par accepter et passer quelques moments avec Jésus. Après, je vais dormir en paix et très content, et le jour suivant je ne me réveille pas plus fatigué que de coutume. Mais d’autres fois, c’est le contraire qui m’arrive. Devant un problème grave qui me préoccupe, je me dis —Cette nuit, je prierai une heure dans la chapelle pour obtenir la solution. Et lorsque je me dirige vers cette chapelle, une voix me dit au fond du cœur —Sais-tu? Tu me ferais bien plus plaisir si tu allais te coucher immédiatement et me faisais confiance; je m’occupe de ton problème. Et, me rappelant de mon heureuse condition de "serviteur inutile", je vais dormir en paix, abandonnant tout entre les mains du Seigneur… Tout cela pour dire que la volonté de Dieu se trouve là où existe le plus grand amour, mais pas forcément la plus grande souffrance… Il y a plus d’amour à se reposer grâce à la confiance, qu’à s’angoisser à cause de l’inquiétude! Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos Aujourd'hui s'achève le cycle des lectures de la férie qui ont pour protagoniste le prophète Isaïe. Avec lui, nous nous sommes rendus compte que la venue du Messie a été annoncée prophétiquement. Attendre le retour du Seigneur, son “adventus”, exige du croyant la claire résolution de ne pas faiblir, quoiqu'il advienne. Car nous ne pouvons ignorer que l'attente ne sera pas toujours légère, et que l'on peut en venir à penser que, de fait, compte tenu de notre faiblesse, nous n'obtiendrons pas la persévérance d'une vie chrétienne tenace. La tentation du découragement est toujours proche de ceux qui sont faibles par nature. Nous pouvons aussi être trahis par l'oubli que le Royaume s'ouvre surtout un chemin par la volonté de Dieu, en dépit des résistances de ceux qui n'ont pas cette “détermination bien déterminée” de le chercher par-dessus tout, avec une priorité absolue. Trop souvent nous nous plaignons de notre fatigue, comme si, tous comptes faits, nous nous étions aperçu de la petitesse des résultats obtenus et que, sans pouvoir l'éviter, jaillisse de notre âme, à l'adresse du Seigneur, cette plainte plus ou moins explicite Pourquoi ne nous as-tu pas suffisamment aidé? Ne vois-tu pas notre labeur?». Et c'est là notre péché! Nous convertissons Dieu en notre assistant, au lieu de comprendre que l'initiative vient toujours de lui et que c'est lui qui fournit le principal effort. Isaïe, dans cette perspective eschatologique qui marque les premières semaines de l'Avent, nous rappelle que le pouvoir du Saint est aussi grand qu’irrésistible. En Jésus-Christ nous trouvons l'accomplissement de ces paroles du prophète. Venez à moi ... et je vous procurerai le repos» Mt 11,28. Dans le cœur aimant du Seigneur, nous trouvons tous le repos nécessaire et la force pour aller de l'avant et pouvoir ainsi l'attendre avec une charité rénovée, tandis que notre âme ne cesse de le bénir et que notre mémoire se rappelle ses faveurs.
LivreVenez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau Pierre Descouvemont (Auteur) Jean-Luc Moens (Préface) Paru le 13 janvier 2021 Essai (broché) 5 2 avis Feuilleter Format : broché broché 17,90 € ebook (ePub) 12,99 € Résumé Voir tout
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-30. En ce temps-là , Jésus prit la parole Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Tout m'a été confié par mon Père » C’est la situation d’où nous parle Jésus. Il est dans cette relation qui lui donne toute son assise personnelle. Quel est donc ce tout » dont parle Jésus ? Un art, une manière d’être en relation… La louange est ce qui donne de regarder autrement chaque chose et chaque être, en les reliant à Celui qui les as créé, en les regardant sans aucun désir de possession mais en mesurant combien ce qui est là , m’est donné par un Autre. Le monde dès lors apparaît neuf, ruisselant de vie, se donnant, il n’est pas une ressource pour mon projet, mais un appel, un don pour tous que je reçois… Tout m’apparaît comme possibilité de lien, de relation, tout m’est ainsi confié… Tu l'as révélé aux tout-petits » Jésus vient au monde avec la seule conviction que tout lui a été confié, que tout est là pour faire lien avec le Père, il accepte d’être sans rien d’autre que cela, cette vision, cette attitude... Dès lors, tout ce qui lui arrive devient pour lui lieu de révélation, ouvre le champ d’un possible qui n’est pas tué par son propre pouvoir, forcément limité et en péril. Il trace donc dans la vie des hommes, une nouvelle voie qui n’est pas obscurcie par le fait de posséder et d’être ainsi possédé par un pouvoir. Il est libre, il respire, rien ne l’enferme. Il peut toujours revenir à Celui qui lui a tout confié. C’est à cette attitude qu’il nous invite en nous proposant de venir à Lui. Venez à moi » Il nous propose d’être avec lui simplement. D’entrer dans son propre mouvement, de quitter à vrai dire ce qui nous prive du repos, ce qui nous inquiète, la peur de ne pas réussir, de ne pas obtenir... Pour cela, il nous offre sa manière de vivre, son joug. Le joug est ce qui donne à deux animaux de trait d’avancer ensemble sur le chemin, de conjuguer leurs forces. Il nous propose de marcher à côté de lui pour que nous aussi nous puissions découvrir en nous celui qui vit vraiment, le tout petit » et non seulement celui qui peut » qui écrase celui qui veut et désire ». Celui qui peut » risque tellement d’enfermer celui qui veut » en chacun de nous… Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous
Rey: Vous tous qui peinez sous le fardeau, approchez-vous du Christ Tournez vos cœurs vers sa Lumière, source de vie éternelle. 1/ Dans le désert ou dans la nuit, Dieu marche avec son Peuple Dans le combat contre le mal, il est notre Victoire ! 2/ Le Fils de Dieu resplendissant de la Gloire du Père Nous donne part à sa Clarté, sa Parole est
» Et moi, je vous procurerai le repos. » Dans une prière adressée au Seigneur, nous affirmons que notre secours est dans le Nom du Seigneur, Lui qui a fait le Ciel et la terre. Nous comptons sur Dieu pour cheminer. Seul, il peut nous apporter son Secours. Dans l’Évangile, il réaffirme Sa disponibilité pour nous aider. Il dit » Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Le repos qui vient de Dieu n’est pas une sorte de quiétisme inactif. Il y a, dans certaines religions, cette thèse de l’extinction des sens. Le sujet devient donc insensible à tout. Dieu n’enlève rien à notre humanité. Il nous donne un repos qui est cette paix intérieure dont l’évènement n’est pas tributaire de circonstances extérieures. » Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Le poids du fardeau, c’est tous ces soucis du moment que nous portons la gestion sans y intégrer Dieu. Seul, on ne pourra pas y arriver. Nous avons besoin du Secours de Dieu qui vient en aide à notre petitesse. Le poids du fardeau, c’est aussi refuser d’admettre cette petitesse. Pour aller vers le Seigneur et implorer son secours, il y a préalablement lieu d’envisager que nous ne sommes vulnérables. Alors, on répond à son appel, le début de l’expérience de la foi. » Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Le Seigneur nous donne la grâce du repos intérieur. Père Serge Martin Ainadou
1 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ». Si je veux vivre ma vie loin de Jésus, mon fardeau sera lourd. Par contre, si je la vis avec Lui, mon fardeau est plus facile à porter. Sa présence rend ma croix plus douce, car c’est Lui le véritable repos pour mon âme. 2.
En ce temps-là , Jésus prit la parole et dit Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Évangile Mt 11, 25-30 Méditation À la fin du discours de Jésus sur la mission, sa prière manifeste le lien de dépendance entre la manière dont il remplit sa mission et sa relation à son Père. La prière de Jésus le présente comme l’interprète du projet de Dieu. Devant l’hostilité des pharisiens, les scribes et les docteurs de la loi, à laquelle Jésus se heurte, elle met en perspective, d’une part, l’intimité de la relation de Jésus avec son Père et, d’autre part, l’opposition entre la clairvoyance reconnue aux tout-petits » et l’aveuglement des sages et des savants, parfois qualifiés d’hypocrites » par St Matthieu. L’enjeu est la place du joug », autrement dit de la loi de Dieu Cf. Jr 2, 20 ; 5, 5 ; Os 10, 11 ; etc. En Dt 6, la loi avait été remise par Dieu au nom de la foi des Pères en la promesse de celui qui avait libéré son peuple réduit en esclavage et promis à une mort certaine. Mais une interprétation légaliste transforme le chemin Torah donné pour vivre cf. Dt 30, en un ensemble de prescriptions impossibles qui, finalement, enferment et ferment tout accès à la joie du Royaume. Comme l’a compris Saint Paul, la loi seule, insécurise, culpabilise et met en avant le péché sans apporter de porte de sortie. Dans son Évangile rédigé en contexte judéo-chrétien, Matthieu interpelle ses lecteurs sur leur rapport à la loi, à la lumière de la parole et des actes de Jésus. C’est la raison pour laquelle, Jésus est présenté ici comme l’interprète de la loi de Dieu. Or, son interprétation se caractérise par sa capacité à incarner la bienveillance de Dieu », sans changer la loi. Dans l’évangile, son premier souci est de répondre aux appels de celles et ceux dont il croise la route Que puis-je faire pour toi ? ». Il les invite à puiser en eux, dans la relation qu’ils établissent avec lui va en paix, ta foi t’a sauvé ». En posant la loi comme seconde après la fidélité de Dieu, il ouvre un chemin de conversion mû par la réponse à l’amour de Dieu. C’est la raison pour laquelle son joug est léger la douceur et l’humilité de cœur » de Dieu qu’il incarne, rendent possible la conversion en intégrant le temps nécessaire à l’homme pour progresser dans la qualité de sa réponse. Dans la Rome de la Réforme tridentine, Philippe Néri incarne ce chemin joyeux d’une conversion contagieuse des esprits et des cœurs, sans en faire un laboureur qui ploie en tirant sa charrue ! Le repos dont parle Jésus n’est pas incompatible avec la conversion et ses turbulences. En pointant le fruit, la promesse de Jésus inclut le chemin à parcourir pour accueillir la bienveillance de Dieu. Par extension, cet évangile témoigne du Christ comme un chemin de vie pour celles et ceux qui ploient sous un fardeau, quel qu’il soit. Puisant dans la fidélité de son Père, la puissance de renouvellement qu’il incarne, le Christ rejoint chacun sur son itinéraire et lui demande que puis-je faire pour toi ? ». Pâques ayant été son chemin, il est aussi celui de ceux qui se tournent vers lui et l’accueillent. Au sentiment d’abandon qu’il exprime sur la croix, répond l’abandon dans la confiance en la fidélité de Dieu dont il a reçu la mission et l’amour nécessaire et suffisant pour la remplir. Dieu confirme la vérité de ce chemin en le ressuscitant. Cette expérience adoucit le fardeau quel qu’il soit. Comme en témoignait une femme clouée sur un lit d’hôpital et envahie par la douleur, l’amour que lui manifestaient ses visiteurs, lui fournissait l’énergie nécessaire pour affronter la souffrance. Celle-ci demeure, mais l’amour reçu lui donnait la force de combattre. Qui sera ce visiteur » auprès de ceux qui peinent et qui ploient ? Qui fera vivre le Souvenir dangereux du Christ lorsque nous l’empêchons, parfois en son nom, d’être reconnu comme celui qui allège le joug et procure le repos ? Lorsque nous emprisonnons la manifestation de la bienveillance de Dieu envers ses privilégiés que sont les tout-petits » ? Aujourd’hui, ce sont eux qui, à la lumière de l’Évangile, sont les interprètes de notre pertinence pastorale. François Picart, prêtre de l’Oratoire
Venezà moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. Pierre Descouvemont & Jean-Luc Moens. $14.99; $14.99; Publisher Description. Il y a des épreuves pénibles à vivre, dont on a l'impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible à la misère d'autrui.Mais il y a des épreuves extrêmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir :
Venez à moi, moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger. Le joug de la Loi est une expression connue dans l’Ancien Testament pour exprimer l’obligation de la Loi. La figure n’est pas nécessairement péjorative. Il suffit de relire l’Éloge de la Loi que fait le psaume 119 qui parle des commandements comme d’une source de délices verset 47, ou comme une expression de l’amour de Dieu De ton amour, Yahvé, la terre est pleine, apprends-moi tes volontés. verset 64 ou comme encore d’une expression de la sollicitude de Dieu Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route. verset 105 Mais quand Jésus parle d’un fardeau qui accable, il vise d’abord le fardeau imposé par les interprétations des Pharisiens qui font de la Loi une question d’exactitude méticuleuse et de comptabilité minutieuse à assurer à tout prix. C’est ce qu’illustreront les épisodes qui suivent notre texte. Le joug que Jésus offre évoque l’engagement dans la Nouvelle Alliance, l’entrée dans le Royaume. Il n’est pas un joug de domination puisqu’il ajoute Car je suis doux et humble de coeur, ce qui est la définition des Pauvres ou des Petits de Yahvé dans l’Ancien Testament. Mais le fardeau peut avoir un sens plus général le fardeau de la misère humaine. Un peu plus tôt, Matthieu disait de Jésus qui venait de parcourir villes et villages A la vue des foules, il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de pasteur. Matthieu 9,36 Le joug qui est le sien est donc une réponse à cette misère et un appel à venir recevoir la Vie. Jean Gobeil SJ
xVMlaj. gmqd84ezat.pages.dev/387gmqd84ezat.pages.dev/318gmqd84ezat.pages.dev/51gmqd84ezat.pages.dev/384gmqd84ezat.pages.dev/8gmqd84ezat.pages.dev/167gmqd84ezat.pages.dev/293gmqd84ezat.pages.dev/23gmqd84ezat.pages.dev/182
vous tous qui peinez sous le fardeau